🚨 PROCÈS DE L’HORREUR – À la barre, l’expert médico-légal a fait vaciller la salle : « Dents éclatées, arrachées, mâchoire défoncée… un acharnement d’une violence inouïe » sur Lakhdar Aïssa avant qu’une balle ne l’achève « accidentellement ». Ce qui s’est passé dans cette pièce avant le coup de feu dépasse l’imaginable et transforme le drame en cauchemar absolu. La cour d’assises plonge dans l’abîme d’une barbarie qui laisse les jurés pétrés de terreur.

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Procès de la mort de Lakhdar Aïssa : “Des dents cassées, d’autres absentes…” Plongée dans une scène d’ultraviolence

L’essentiel Avant d’être abattu (accidentellement ?), Lakhdar Aïssa a subi les coups. Beaucoup. Un véritable “acharnement” décrit par l’expert à la barre de la cour d’assises en ce deuxième jour de procès.

Au deuxième jour du procès, la cour d’assises de la Haute-Garonne a plongé mardi au cœur de cette nuit qui a conduit à la mort de Lakhdar Aïssa. Une scène d’une extrême violence décrite par les différents experts qui se succèdent à la barre.

L’autopsie fait état d’une pluie de coups portés “avec une grande violence”, suivie d’un tir fatal dans l’omoplate, décrit comme “accidentel” par l’instruction. L’expert médico-légal estime la survie de la victime à “quelques minutes”.

“Sans le tir, les coups auraient-ils pu entraîner la mort ?”

Les images projetées dans la salle montrent un visage marqué par de multiples plaies. L’avocat général interroge : “Peut-on conclure à un acharnement au niveau du visage ?” L’expert confirme : “Oui, avec notamment des dents cassées et d’autres, absentes”. Sur les souffrances endurées : “Ce sont des blessures lourdes”.

La défense tente de nuancer. Me Pauline Godet évoque “des plaies anciennes”. L’expert confirme : “Oui, notamment au front”. Me Ravyn Issa : “Sans le tir, les coups auraient-ils pu entraîner la mort ?”. Réponse de l’expert : “Non”.

Menaces de mort en prison ?

L’expert en armement qualifie l’arme utilisée “d’arme de guerre”, probablement un pistolet automatique à canon fin, compatible avec les traces relevées. “La détente est-elle sensible ?”, interroge la présidente. “Non, il faut une certaine pression”, mais ajoute qu’un tir accidentel reste “possible” dans le contexte de coups portés avec l’arme. L’avocat général enfonce le clou : “Pour tirer, il faut enlever la sécurité et chambrer une balle ?”. L’expert confirme.

L’audience bascule sur des tensions en prison entre les accusés, au nombre de trois. Un mail du chef de détention de Seysses signale que le 14 novembre Ahmed D. dit subir des menaces de mort d’un coaccusé, Malik S., qui lui demanderait de “prendre tout sur lui” et de ne pas “balancer” Haroun M., le troisième accusé. Interrogé, Ahmed D. se rétracte maladroitement : “Je ne suis plus sûr que ce soit sa voix”. Malaise dans la salle. Les débats se poursuivent dans un climat de grande tension et de suspicion.